« Surprendre, oublier la norme et surtout ne rien définir ! Être soi et libre.» Tel est le crédo de Sandrine Juglair. À la suite de Diktat, première pièce qui interrogeait la dictature du regard, l’autrice et performeuse issue des arts du cirque, revient sur la question du genre et de ses représentations.
« Surprendre, oublier la norme et surtout ne rien définir ! Être soi et libre.» Tel est le crédo de Sandrine Juglair. À la suite de Diktat, première pièce qui interrogeait la dictature du regard, l’autrice et performeuse issue des arts du cirque, revient sur la question du genre et de ses représentations.
Dans Dicklove, rebelle à toute assignation, l’artiste se joue des identités et des stéréotypes. Tandis qu’elle mixe attitudes et postures caricaturales liées au masculin comme au féminin, ses associations inattendues façonnent un personnage ambigu et convoquent une forme d’humour caustique. Accompagnée par le musicien Lucas Barbier, elle déploie son univers iconoclaste sur une mini-scène, passant en acrobate du mât chinois à la barre de pole dance. Corps, voix, chant et techniques circassiennes sont à l’affaire dans ce show déroutant proche du cabaret burlesque. Une façon très personnelle et d’actualité de se détourner des codes et autres tabous et interdits où s’exprime avec jubilation ce goût de l’indiscipline qui caractérise la démarche de Juglair.
Juglair de son prénom Sandrine est passée par les écuries du CNAC (Centre National des Arts du Cirque). À sa sortie en 2008, elle s’essaie comme interprète avec différentes compagnies de cirque, de danse ou même à l’opéra. En 2012, elle se frotte une première fois au travail d’autrice avec son acolyte Jean-Charles Gaume pour la forme courte J’aurais voulu puis a définitivement sauté le pas en 2017 pour créer son premier solo Diktat, sorte de one woman show tragi-comique au trouble jubilatoire. Juglair continue ses recherches autour du genre et commence à travailler dès 2019 sur la création de Dicklove.
RIQUE
Création et interprétation : Juglair
Création et interprétation sonore : Lucas Barbier
Regards extérieurs et dramaturgiques : Claire Dosso et Aurélie Ruby
Création et régie lumière : Julie Méreau
Construction : Max Heraud, Etienne Charles et La Martofacture
Costumes : Léa Gadbois-Lamer
Administration, montage de production, diffusion : AY-ROOP
Remerciements : Marlène Rostaing, Jean-Michel Guy, Johan Piémont alias Luna Ninja et Paul B. Preciado (pour l’inspiration de certains textes du spectacle)
Coproductions, aides et soutiens : Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie ; La Brèche à Cherbourg et le Cirque-Théâtre d’Elbeuf ; Le Manège Scène Nationale – Reims ; Théâtre de Cornouaille Scène Nationale – Quimper ; Le Channel Scène Nationale – Calais ; Onyx – Saint-Herblain ; L’Espal – Les Quinconces Scène Nationale – Le Mans ; Furies – Le Palc PNC – Châlons-en-Champagne ; Cirque Jules Verne PNC – Amiens ; AY-ROOP Scène de territoire pour les arts de la piste – Rennes ; Le Domaine d’O – Montpellier ; Théâtre La Vista – La Chapelle – Montpellier ; La Cascade PNC Ardèche Auvergne Rhône Alpes – Bourg-Saint-Andéol ; Cirk’éole – Montigny-lès-Metz ; TRIO…S – Inzinzac-Lochrist ; Espace Périphérique Parc de la Villette – Mairie de Paris ; La Martofacture – Sixt-sur-Aff
Avec le soutien de : la SACD ; Processus Cirque
© Fabien Buring