Née à New York dans une famille catholique irlandaise, Sarah McCoy reçoit dès l’adolescence une formation classique au piano. À sa majorité, quittant le joug familial avec pour seul bagage une guitare en bandoulière, elle parcourt les routes américaines pendant cinq ans. C’est en se produisant dans les pianos-bars de la Nouvelle-Orléans, où elle s’installe, que Sarah découvre sa voix surpuissante. En 2017, elle enregistre son premier album, Blood Siren, dont chaque morceau, d’une profondeur abyssale, transpire d’une douleur incommensurable. Avec ses paroles et la beauté mélodique du clavier, on pense à Nina Simone, Billie Holiday ou Amy Winehouse. Cela dit, pour l’album High Priestess, la diva à la luxuriance communicative teinte le bleu de sa musique – mêlant jazz, soul et gospel – avec le noir du rock et le chrome de l’électro. Ce tournant, Sarah McCoy l’engage, sur scène, avec le bassiste Jeff Hallam et le batteur Antoine Kerninon. Entre basses bouillonnantes, beats acides et piano sombre, son timbre volcanique bouleverse en disant les fêlures, la fin de l’amour, la tyrannie de l’apparence... Bienvenue dans la cérémonie d’une Grande Prêtresse dont les incantations esquissent des montagnes russes d’émotions entre mélancolie blues, virtuosité jazz et colère punk. Une fièvre vaudou, venue tout droit du bayou.

Tarif: A

En coréalisation avec le Moloco, Espace Musiques Actuelles du Pays de Montbéliard

Née en Caroline du Sud en 1985 dans une famille profondément Catholique irlandaise, Sarah McCoy suit une formation contraignante de piano classique durant son adolescence.  À 16 ans, elle n’en peut plus et se lance dans une traversée des États-Unis, laissant derrière elle le piano et le joug familial. Avec rien d’autre qu’une guitare en bandoulière, Sarah sillonne durant cinq ans les routes américaines de l’est à l’ouest avant de se poser à La Nouvelle-Orléans.  Et c’est pendant ces années de voyages qu’elle découvre sa voix. Pour éviter de s’endormir au volant, Sarah chante à tue-tête et finit par reconnaître que « Attends, est-ce que ça sonne bien ? Je pense que ça sonne bien ? ... Ça sonne bien, chante ! Plus fort ! ».  C’est dans le fameux piano-bar de la Nouvelle Orléans, The Spotted Cat, qu’elle se réconcilie avec le piano, y passe cinq années en tant qu'artiste-résidente et trouve une liberté d’expression et d’expérimentation musicale inédite. Seule ou accompagnée, elle joue des « sets » réguliers et fréquents, comme de coutume dans ces types de lieu, aiguisant son jeu.
C’est là qu'elle est repérée en 2013 par le documentariste français Bruno Moynié qui, connaissant du monde dans le milieu du spectacle, lui propose son premier concert en France. Après une prestation très remarquée au festival parisien Les Nuits de l’Alligator en 2014, elle revient jouer plusieurs fois en France et décide de s’y installer en 2017.

Chant, piano : Sarah Mccoy

Basse, basse synthé : Jeff Hallam

Batterie, synthé : Antoine Kerninon


© Gold Leaf Productions / Anoush Abrar / Anka