S’élevant dans sa force comme désir de submergement, le hurlement a le potentiel d’exprimer une gamme infinie d’émotions dans leur crudité et leur spontanéité. Ces sonorités rompent le silence de la nuit, font éclater les cadres convenus, distordent visages et corps. De rage ou de plaisir, d’horreur ou de joie, d’effroi ou d’effraie, les cris sont les traces de notre animalité, de notre prime enfance ou les vestiges de rituels très anciens. Ils jaillissent de la profondeur de notre chair, ils sont la pointe de notre intériorité et dessinent un paysage sonore chaotique. C’est pourquoi la chorégraphe a choisi d’adjoindre un film au travail scénique. Inspirée par l’onirisme du cinéma surréaliste, la vidéo creuse le propos de la pièce, et offre d’autres rythmes, d’autres décors et d’autres illusions, comme une projection imaginaire du réel.

Tarif

Coproduction

Flora Détraz se forme à la danse classique et suit des études littéraires avant d’intégrer la formation du CCN de Rillieux-la-Pape, dirigée alors par Maguy Marin. Elle rejoint ensuite le cycle de recherches chorégraphiques au Forum Dança, à Lisbonne. Au cours de son parcours, elle a l’occasion de rencontrer entre autres, Meredith Monk, Meg Stuart, Vera Mantero, Lia Rodrigues ou encore Marlene Monteiro Freitas qui influencent sa propre recherche. Depuis 2013, elle développe sa trajectoire artistique autour des liens entre voix et mouvement. En tant qu’interprète chorégraphique, elle travaille avec Freitas, Laurent Cèbe, Cédric Cherdel, Sara Anjo et Nach.

SORTIE
DE
RÉSIDENCE

Flora Détraz, chorégraphe visionnaire.

Le Courrier