DELAURENTIS
MUSICALISM
Quand elle entend ou compose de la musique, « l’électronicienne » DeLaurentis visualise spontanément des formes et des couleurs. Ce phénomène – appelé synesthésie – est la clé de sol de son projet Musicalism, un nom faisant écho au mouvement artistique des années 1930 où les peintres voyaient les couleurs comme des vibrations sonores.
DELAURENTIS
MUSICALISM
Quand elle entend ou compose de la musique, « l’électronicienne » DeLaurentis visualise spontanément des formes et des couleurs. Ce phénomène – appelé synesthésie – est la clé de sol de son projet Musicalism, un nom faisant écho au mouvement artistique des années 1930 où les peintres voyaient les couleurs comme des vibrations sonores.
Musicalism s’ouvre avec quelques notes qui tournent en boucle. La lumière se réveille et scintille au rythme des sons qu’on commence à discerner. Puis, tout se mélange. Pour chaque morceau, une couleur est mise en mouvement par des motifs, des nuances de pixels. Telle une Alice aux Pays des Machines qui explore de nouvelles sonorités avec ses synthétiseurs, ses contrôleurs et l’intelligence artificielle, DeLaurentis nous plonge au cœur d’un dispositif sonore et visuel à 360° où ses compositions électroniques s’écoutent les yeux grands ouverts. Pour donner corps à ce monde imaginaire, la musicienne collabore avec le maître de la spatialisation Hervé Déjardin, qui fait voyager le son dans la salle de concert, et avec l’artiste Baptiste Lefebvre dont les créations virtuelles 3D interagissent avec la musique. Comme une extension de ses cordes vocales, elle invite aussi plusieurs dizaines de voix avec le Chœur Virtuel développé par l’Ircam. DeLaurentis nous embarque dans une longue hypnose, allant d’ambiances atmosphériques vers des parties aux battements par minute (BPM) qui s’accélèrent. Une performance avant-gardiste et émotionnelle, à mi-chemin entre Erik Satie et Daft Punk, accueillie au sein d’un Ars Numerica qui se transforme technologiquement pour rendre vivante cette expérience immersive d’exception.
Une musicienne, une productrice, une compositrice, une auteure et une interprète. DeLaurentis est Une. Et plurielle. Avec un nom de scène emprunté au producteur de films Dino De Laurentiis (La Strada, Barbarella, Flash Gordon, Dune), elle orchestre une électro-cinématique faite de clair-obscur et d’envolées lyriques. Sa voix occupe le rôle de personnage principal de ses films sonores.
Formée au conservatoire, c’est en autodidacte qu’elle apprend à mixer et à enregistrer sa musique en découvrant Laurie Anderson, femme pionnière dans la musique électronique. Depuis la sortie de son 1e EP en 2015, elle s’inscrit dans une lignée d’artistes pour lesquels le rapport entre musique et image est fondamental dans le processus créatif, Brian Eno, Jean-Michel Jarre, Vangelis, Oneohtrix Point Never... En 2019 son titre «A Big Part Of A Big Sun» est diffusé dans la série US «How to get away with murder» et cette même année, elle est désignée par les équipes du créateur Issey Miyake pour composer et jouer en live la musique du défilé Spring Summer 2020.
DeLaurentis questionne sa relation aux machines quotidiennement à travers sa musique et son utilisation des nouvelles technologies lui permet une créativité sans limite.
En Juin 2023, sort son opus « Classical Variations Vol.2 », où elle revisite le répertoire classique français du début 20ème à travers le prisme de la musique électronique en utilisant des outils d’intelligence artificielle développés par SONY CSL.
RIQUE
Artiste : DeLaurentis
Création son spatial : Hervé Déjardin
Création lumière : Fabrice Gefflot
Créations virtuelles 3D : Baptiste Lefevre, Radio France - La Générale de Production
Producteur tournée : Sanguine
© Dominique Gau