Ces matériaux récoltés feront écho à certaines œuvres de plasticiens contemporains pour constituer la matière d’autoportraits singuliers : des Polaroids vivants.

Né au bord de l’océan, il apprécie l’horizon. Tenté par les vagues il n’a pourtant jamais su nager. Le dessin fût son premier défi et à l’adolescence, il se fait à l’idée de l’art. Parti aux Beaux-Arts de Porto, il ouvre la palette des possibilités de langages. Après son diplôme et un passage par l’Éducation nationale, en cherchant de nouvelles expériences il se retrouve étudiant à l’École nationale supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières. Les voyages et les déménagements nourrissent son imaginaire. En chemin, il fonde MECANIkA pour traduire sans hiérarchie ses liens aux arts plastiques et aux arts scéniques.

La relation qu’il perçoit entre le corps manipulé et le corps manipulateur part d’un constat de disparition et d’apparition continuelle, d’aller et de retour entre la présence et l’absence, entre l’image « réelle » et « l’irréelle », la matière et le spectre. L’architecture dramaturgique particulière qui sort de ces croisements est liée par les thèmes choisis, souvent récurrents : la fragilité du réel, la relativité des sens et aussi par les divers médiums ou genres d’images.

Plus d’infos : mecanika.net

De janvier à juin 22, Paulo Duarte travaille avec les élèves du lycée des Huisselets à Montbéliard.