Pour parler et danser l’amour, Salia Sanou s’appuie sur des thèmes comme l’amour de l’autre, de son pays, du travail, d’un hobby (cuisine, sport, photographie, musique...). À l’écoute des élèves, l’artiste recueille le matériau des futurs tableaux en ayant la langue et le langage comme fils conducteurs du projet.

Salia Sanou naît au Burkina Faso et suit des cours de danse africaine et de théâtre. En 1993, il rencontre Mathilde Monnier et rejoint sa compagnie. Il chorégraphie L’Héritage, pièce qui reçoit le premier prix en Art du Spectacle à la Semaine nationale de la Culture au Burkina Faso.

En 1995, il fonde avec Seydou Boro la compagnie Salia ni Seydou pour explorer ensemble une danse contemporaine africaine, loin des stéréotypes exotiques et folkloriques. De 2001 à 2006, Salia Sanou est directeur artistique des Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien. En 2003, il est élu « Artiste de l’année » par l’Organisation internationale de la Francophonie. En 2006, Salia et Seydou fondent et dirigent le Centre de développement chorégraphique La Termitière de Ouagadougou, au Burkina Faso.

En 2008, Salia Sanou est nommé Officier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture, pour son travail chorégraphique dans le monde. La même année, son livre Afrique, danse contemporaine est publié. En 2011, Salia et Seydou décident de reprendre chacun leur route, tout en gardant la direction artistique commune de La Termitière à Ouagadougou. Salia Sanou fonde la compagnie Mouvements perpétuels.

Au fil de ses créations, il s’attache à partager avec le public les sources de son écriture chorégraphique, à éclairer la scène d’un geste artistique engagé tout en donnant à voir la force, la poésie et la musicalité d’une Afrique en marche.

Plus d’infos : saliasanou.net

De mars à juin 22, Salia Sanou travaille avec :

  • Élèves de l’UPE2A du Lycée Nelson Mandela, à Audincourt 
  • Élèves de CE1 de l’École élémentaire Coteau Jouvent, à Montbéliard
  • Groupe de danseurs amateurs séniors