Sa musique s’inspire des rythmes et chants traditionnels du Nord de l’Espagne, qu’il modernise à grand renfort d’électro. Signe qui ne trompe pas, son nouvel album Manual de Cortejo (Manuel pour faire la cour, en espagnol) a été produit par un autre iconoclaste de la musique populaire ibérique : Raül Refree, récemment venu à MA scène nationale avec la chanteuse Lina.


Tout en respectant le répertoire asturien, basé sur d’anciennes danses comme le xiringüelu, Cuevas en tire des objets mutants, plus futuristes que contemporains. Il fusionne flûtes, cornemuses, accordéons, panderetas (sorte de petits tambourins) et basses électro pour nous embarquer dans une odyssée musicale et visuelle fascinante.


A la fois chanteur, danseur et performeur, ses concerts prennent des airs de cabaret queer, à travers le personnage qu’il s’est construit : à moitié drag queen, à moitié sorcier hidalgo, il est capable d’osciller entre un registre burlesque caliente et la sensualité la plus poignante, en passant par des plages contemplatives et des montées extatiques. Difficile de ne pas être hypnotisé par ce nouveau phénomène de la folktronica espagnole.


Ce spectacle est soutenu par l’Acción Cultural Española (AC/E) à travers le Programme pour l’Internationalisation de la Culture Espagnole (PICE).

Tarif: C

Photo : © lacostastudio

Une coréalisation avec le MOLOCO

Le chanteur asturien Rodrigo Cuevas se décrit lui-même comme un agitateur folklorique. Sa musique s’inspire des rythmes et chants traditionnels du Nord de l’Espagne, qu’il s’approprie en les modernisant à grand renfort d’instrumentation électronique et d’audace formelle. L’originalité de sa démarche se retrouve également dans le personnage qu’il s’est construit : à moitié drag queen, à moitié sorcier hidalgo, un costume queer inattendu dans le monde conservateur de la musique traditionnelle, et dans l’Espagne rurale où il a choisi de vivre, après ses études à Barcelone. Tout en respectant le fonds antique de son répertoire, basé sur d’anciennes danses asturiennes comme le xiringüelu, ou galiciennes comme la muñeira, il en tire des objets mutants, plus futuristes que contemporains.

Chant, accordéon, percussions : Rodrigo Cuevas

Chant, contrebasse, vocodeur, percussions : Mapi Quintana

Percussions traditionnelles et électroniques : Juanjo Díaz

Lumières : Jorge Irazábal

Sonorisation : Alberto Ortiz

Production : Viavox production


© Lacostastudio

Il n’y a pas de mots pour le décrire. C’est tellement bouleversant et drôle qu’il est difficile d’assimiler en une seule fois tout ce qui se passe dans ses concerts. Rodrigo est le créateur postmoderne du moment.

El Comercio

UNE
CORÉA
LISATION
AVEC LE
MOLOCO