Avec Le Monde à l’envers, Kaori Ito s’adresse pour la première fois au jeune public. Pour nourrir son travail de création, elle est allée à la rencontre des enfants pour entendre leurs visions du monde. Grâce au dispositif La Cabane à secrets et à un théâtre Kamishibaï (théâtre de papier japonais ambulant) qu’elle a écrit, dessiné et fait enregistrer par Denis Podalydès, elle a récolté les secrets de garçons et de filles âgés de 4 à 6 ans. Dans leurs rêves de disparition et de transformation, elle a vu une formidable manière de se jouer des peurs existentielles, celles entre autres de la mort et du vieillissement.
Avec Le Monde à l’envers, Kaori Ito s’adresse pour la première fois au jeune public. Pour nourrir son travail de création, elle est allée à la rencontre des enfants pour entendre leurs visions du monde. Grâce au dispositif La Cabane à secrets et à un théâtre Kamishibaï (théâtre de papier japonais ambulant) qu’elle a écrit, dessiné et fait enregistrer par Denis Podalydès, elle a récolté les secrets de garçons et de filles âgés de 4 à 6 ans. Dans leurs rêves de disparition et de transformation, elle a vu une formidable manière de se jouer des peurs existentielles, celles entre autres de la mort et du vieillissement.
Accompagnée de trois interprètes incarnant des super héros tragiques, elle embarque les petits dans l’histoire d’une société qui marche sur la tête et qui compte sur eux pour se réenchanter.
La chorégraphe présentera également Chers, le 8 mars au Théâtre.
Spectacle conseillé à partir de 4 ans
Photos : © Gregory Batardon
Séances groupes :
Mar 12 oct. 10h30, 14h15
Coproduction
Imprégnée de culture japonaise et formée à la danse occidentale, Kaori Ito a développé un vocabulaire hybride et singulier qui lui ressemble. À la croisée des cultures et des langues, elle s’intéresse aux rituels, à l’invisible et aux forces opposées qui se ressemblent. Proche de la danse et du théâtre, elle part de son vécu, de celui des interprètes et des gens qu’elle rencontre pour faire surgir un besoin archaïque d’être sur scène et une nécessité cathartique d’être spectateur. Se fiant à l’intelligence corporelle, elle recherche l’immédiateté et l’instinct comme moteur du passage à l’acte. À partir de thématiques essentielles comme les secrets, la solitude, l’amour, la mort elle fait émerger des textes bruts et spontanés. De ces mots crus et vifs jaillit le mouvement nécessaire, fulgurant et sauvage qu’elle recherche. Elle travaille un corps qui fait le vide pour accueillir l’imagination de celui qui regarde. Elle accède ainsi à un vocabulaire textuel et chorégraphique qui part de l’intérieur et qui nous interroge sur notre animalité et notre humanité.
Ses pièces poétiques nous émeuvent. La danseuse et chorégraphe japonaise nous ouvre les portes d’un univers où fantaisie et spiritualité cohabitent en bonne intelligence.
Elle
RIQUE
Interprètes : Morgane Bonis, Bastien Charmette, Adeline Fontaine
Direction artistique, chorégraphie : Kaori Ito
Collaboration artistique : Gabriel Wong
Aide à la dramaturgie : Taïcyr Fadel
Costumes : Aurore Thibout
Masques : Erhard Stiefel
Composition : Joan Cambon
Création lumière : Arno Veyrat
Regard extérieur : Michel Ocelot
Production : Améla Alihodzic, Coralie Guibert, Laura Terrieux et Anne Vion